Saturnin Barré, metteur en scène de LA TRIBU D'ESSENCE, poursuit, pour la deuxième année consécutive, le travail de la compagnie sur les farces du Moyen-âge en créant : « Dupés et trompeurs » Farces « très bonnes et fort joyeuses », d'auteurs inconnus, retranscrites en français contemporain par Bernard Faivre. Avec Violaine Fumeau, Benoît Chauleur, Virginie Soum, Saturnin Barré.
L'idée de ce genre de spectacle, de ce genre de théâtre, vient d'une recherche sur les troupes itinérantes de cette époque, qui se produisaient sur des tréteaux transportables, sur la place du village. Ces troupes, qui allaient "chercher" le spectateur jusqu'à devant chez lui, venaient lui parler de lui, de sa vie, en prenant le parti d'en rire, sans hésiter pour cela à dire les malversations, les adultères, les fourberies, et autres entourloupes dont nous sommes tous parti-prenants. C'est cette violence, cette âpreté, qui donne à ces scènes leur intelligence, leur profondeur, leur perspicacité, donc leur justesse et leur grand humour. En sortant du spectacle, on peut se dire qu'au fond, tout cela est très vrai. C'est l'amour du burlesque et de son frère l'absurde, genres théâtraux spécifiques, qui nous réunit.
Farces présentées : « L'odyssée de Phlipot », « Mahuet qui donne ses œufs au prix du marché », « Le savetier et le moine », « Georges le Veau ».
Extrait de presse (Le Bien-Public 2001): « derrière une mise en scène frontale, où il n'est question que de lutte pour la satisfaction des exigences conjugales, se dessine une satire sociale et religieuse. Si des générations de critiques se sont évertuées à les décrier, faut-il rappeler le succès de ces farces. Des badauds sur les foires jusqu'au plus grandes têtes royales, on s'esclafait ! On le fait encore ».J-F. R.

Jacques Senelet, metteur en scène, présente son spectacle « fétiche » : « L'enfant » de Jules Vallès : adaptation, mise en scène et jeu par J. Senelet. Régie son : Elisabeth Petetin
Extrait de presse parue le 17/03/98 dans le « BP » : « L'enfant fait partie intégrante d’une suite consacrée à la vie de Jacques Vingtras, un récit plus ou moins autobiographique dans lequel il raconte, sans haine ni âpreté, comment sa mère, femme bornée s'il en est, l'a brimé « pour son bien » : sous prétexte de l'aguerrir, on lui rend la vie dure, on s'ingénie à le crétiniser, on finit par lui reprocher le pain qu'il mange. De ce texte parfois dur de fausse innocence, J. Senelet a su en sortir l'humour et la délicatesse. De cette leçon d'humanité, il fait également un grand moment de théâtre, teintant son texte d'un brin de fantaisie qui provoqua plus d'un éclat de rire dans la salle. »

Les jeunes de l'atelier théâtre de la CIE DES GENS ont le plaisir de vous faire découvrir leur nouveau travail : « Polaroïd » pièces courtes de Jean-michel Ribes, avec et par Lucie Hoornaert, Raphaële Masure, Ludovic Mathiaut, Franck Morel, Victoria Morel, Marie Viard, Lucille Grandchamps ; Atelier dirigé par J. Senelet et Elisabeth Hoornaert. Régie son : Leslie Senelet.
Ils vous proposent un spectacle composé de pièces courtes qui portent un regard ironique sur le monde tel qu'il va ou ne va pas, sur les êtres étranges que nous sommes, français d'en bas et gens de la haute, en proie aux tourments d'un quotidien fait autant de drame que de farce. Petite épopée burlesque aux accents surréalistes, POLAROID met en scène les instants de crise comme les moments de grâce dans un éclat de rire salutaire et brosse en de vifs instantanés le portrait de nos contemporains.
Nos comédiens en herbe (de 13 à 18 ans) se sont emparés de ces matériaux littéraires avec fougue, sensibilité, et suffisamment de désir pour en restituer tout le sel sur l'espace nu du plateau de théâtre. Il vous attendent pour une heure de pur plaisir, un plaisir qu'il serait inconvenant de bouder.
Extrait de presse (Le Bien-Public) : « petite épopée loufoque des temps modernes où virevoltent les destins minuscules, « Polaroïd » fut un vrai bonheur pour le public qui réserva une ovation aux jeunes comédiens de l'atelier théâtre. »

conteuse professionnelle, conte des histoires qui composent un spectacle dans lequel « sagesse et drôlerie font bon ménage ». Voici ce qu'elle vous dit : « Piccolo » : Ce nom qui chante rappelle les terres de mes ancêtres où je puise sans doute la "gouaille" et la musique des mots pour raconter. Je me suis posée en Bourgogne pour y laisser mûrir ma passion des contes. Mûrir : c'est bien cela puisque les mots sont à jamais renouvelés et sans cesse colorés pour séduire. Des maisons de retraite aux classes de maternelle, des soirées "camping" aux veillées dans les auberges feutrées... c'est en messager que je me présente et c'est la rencontre avec vous qui me donne à chaque fois la force et l'envie de conter.
Extrait de B.-P (2001) : « ..de sa voix tantôt douce, tantôt tonitruante, tantôt gouailleuse, Nadine Piccolo enchaîne les histoires, évoquant la sagesse et la folie des hommes, en offrant rêves, récits épiques - des histoires bizarres, peut-être vraies, peut-être inventées... »

conteur professionnel, présente deux spectacles de contes : l'un, et l'autre pour tous public (enfants à partir de 5 ans) : « Parole(s) contes des sept coins du monde » pour adultes et adolescents. « Voyage en conte » pour tout public à partir de 5 ans. Spectacles sans autre mise en scène que la parole vive, où les mots ont toute la place. Des histoires inspirées de contes anciens (tradition orale), de récits, de nouvelles (textes littéraires adaptés pour la parole conteuse), de littérature orale - toujours des histoires simples - quoique : sous le rire, sous la première surprise, il y a l'espace pour d'autres rêveries, d'autres pensées, pour l'étonnement devant les paroles familières (étrangement familières !). On en fera jamais le tour : c'est un étonnement, un jeu, pour le plaisir d'aller dans la fiction racontée : ce faux qui n'accrédite pas l'illusion parce qu'il ouvre sur ce qui est vrai, en chacun de nous. Ecoutez ! Ecoutez ! C'est pour de rire, c'est pour se laisser emporter, se laisser ravir par les mots, les histoires, c'est pour se perdre, se retrouver ! « les contes ne sont pas fait pour endormir les enfants, mais pour réveiller les adultes ! »