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En kiosque Village N°51 Opération Village pour demain! Bilan d'un feuilleton à rebondissements

Lancée en 1998 par la chaîne Demain! et le magazine Village, l'objectif de l'opération Village pour Demain! a été d'apporter, pendant deux ans, un soutien médiatique actif à cinq villages sélectionnés en fonction de leur dynamisme et de leur volonté d'accueillir de nouvelles populations.

Jusqu'à la fin de l'année 2000, Village a relaté les espoirs, les déboires, les actions et les réflexions des élus et de nouveaux arrivants, avec au bout du compte, un bilan plutôt positif.

Après l'enthousiasme du lancement de l'opération, la réalité a parfois été rude avec les cinq villages sélectionnés en septembre 1998 : Flavigny-sur-Ozerain (21), Grèzes (48), Merlieux-et-Fouquerolles (02), Sérilhac (19) et Zudausques (62). A peine, certains ont fait paraître une annonce dans les deux médias, qu'ils ont dû faire face à un flot de candidatures : une centaine de lettres pour Zudausques et Sérilhac, une trentaine pour Merlieux… Pierre Galimard, adjoint à Flavigny, souligne qu'une partie de ces candidatures était intéressante, certaines floues, mais "que beaucoup de candidats ne pouvaient pas attendre, ils souhaitaient s'installer tout de suite", ce qui n'était pas possible par exemple, pour la crêperie en cours de travaux dans l'ancien bûcher du village. Lorsque des porteurs de projet sont venus trop tôt, avant l'accord des subventions notamment, l'attente fut parfois difficile à vivre par les nouveaux arrivants et la municipalité.

Jean-Paul Thomas, maire de Grèzes, en sait quelque chose. Il aura fallu presque trois ans pour obtenir l'accord de subventions pour les travaux de la future auberge, trois ans d'attente pour les aubergistes dont le bail ne fut finalement pas renouvelé par le conseil municipal (voir Village n° 49, p 28). Jean-Paul Thomas a aussi remarqué que les candidats avaient une idée précise de ce qu'ils désiraient. "Ils rêvent d'une maison isolée en campagne, avec 25 000 m2 de terrain et une rivière à proximité. Avec une demande aussi pointue, il est difficile de les contenter". D'autres lui ont proposé des projets peu réalistes. "Il est difficile de vivre d'une ferme pédagogique avec trois chèvres et trois moutons dans notre secteur rural". Pour faire venir de nouveaux habitants, les élus des cinq villages ont passé beaucoup d'énergie à rédiger les dossiers de demande de subventions, à les défendre, à formuler le projet avec le futur arrivant quand c'était possible, à trouver les artisans, mener les travaux… "Pour avoir des aides à l'aménagement de logements locatifs qui manquent en milieu rural, il faut vraiment beaucoup se battre", cite à titre d'exemple, Daniel Corcy, maire de Merlieux.

Etre à l'écoute des habitants
Loin de s'arrêter à ces difficultés, les cinq villages se sont battus. Tous ont accueilli de nouvelles populations et activités. Les élus ne souhaitent pas s'arrêter en si bon chemin et tirent de ces difficultés des enseignements pour l'avenir. Jean-Paul Thomas pense que si un projet n'aboutit pas, le fait de le préparer, que les habitants en attendent parler, c'est déjà un pas de franchi. Noël Monchy décrit quant à lui le porteur de projet comme "une personne motivée, avec les pieds sur terre, capable de mesurer la faisabilité de son projet". Selon lui, son installation est facilitée quand il prend le temps de connaître la culture locale. "Il faut être à l'écoute des habitants". Et pas question de venir en "sauveur" du village, ça ne marche pas. Tout comme Jean-Paul Thomas ou Yves Terrieux, maire de Sérilhac, conscient "qu'avec 300 habitants, on a pas grand-chose à offrir", Pierre Galimard rappelle que l'aide d'un petit village à un porteur de projet n'est pas nécessairement financière. "Par exemple, nous avons encouragé la personne qui reprend la crêperie pour qu'elle se forme, prenne des contacts utiles, nous avons réalisé les travaux de gros œuvres de la crêperie". A Merlieux, village qui a développé beaucoup d'activités autour du livre et de la communication, Daniel Corcy mise beaucoup sur l'intercommunalité avec le développement d'un pôle intercommunal de l'écrit, un autre de l'environnement et un schéma de développement touristique.

Une vision plus réaliste des villages
Vient ensuite la question de l'impact de l'opération Village pour demain! Si certains élus s'attendaient à un peu plus de présence et de conseils de la part de la chaîne et du magazine, tous ont répondu que l'opération n'a pas fait naître les actions, mais qu'elle a apporté un "plus" très appréciable : un écho national et une reconnaissance de la vitalité du village par les partenaires pour Merlieux, des pages dans la presse régionale qui ont sensibilisé des financeurs pour Zudausques, une expérience enrichissante pour Grèzes, la participation aux actions de communication menées par Flavigny (lieu de tournage du film Chocolat, avec Juliette Binoche et Johnny Deep, sorti en février), l'arrivée d'habitants issus d'autres régions de France et une fierté de la part d'habitants pour Sérilhac. Toute la richesse des échanges bimestriels entre la rédaction de Village et les élus des cinq villages n'a pas pu toujours être relatée dans son intégralité dans le magazine. Ce "feuilleton" a cependant montré, selon le propos d'un des maires, une vision plus réaliste de la vie des villages, avec leurs défis, leurs expérimentations mais aussi leurs interrogations.

Contacts :
Mairie, 02000 Merlieux-et-Fouquerolles. Mairie, 19190 Sérilhac. Mairie, 21150 Flavigny-sur-Ozerain. Mairie, 48100 Grèzes. Mairie, 62500 Zudausques. Chaîne Demain!, Jérôme Joinet, tél ; 01 44 25 72 06.

En route pour Demain...
Christophe Mille et son épouse sont arrivés à Zudausques il y a quelques mois. Ils recherchaient du terrain à bâtir proche de leur lieu de travail à Saint-Omer. En visitant Zudausques lors d'une sortie du club photo de Saint-Omer, auquel il adhérait, Christophe a été séduit par le village. En outre, le prix de terrain était plus raisonnable qu'ailleurs. Dès leur arrivée, ils ont remarqué l'attention des membres de conseil municipal à leur égard et le dynamisme apporté par le café et l'épicerie ouverts à la fin de l'année 1999 par la commune. A peine arrivé, il a monté un club-photo… Vladimir Androsic a su que Sérilhac recherchait un artisan grâce à un article dans Village. Une fois les contacts pris avec la mairie début 1999, lui, son épouse et ses trois enfants, ont rapidement décidé de s'y installer. Malgré une préparation faite depuis Rouen, où ils habitaient, et le soutien du réseau "Entreprendre", il n'a pu ouvrir la menuiserie que sept mois après son arrivée au village fin 1999. Il a fallu remanier plusieurs fois le dossier de financement à cause de subventions moins importantes qu'escomptées. Qu'à cela ne tienne, pendant la maturation de son projet, il a trouvé un travail salarié qui lui a permis de connaître les habitudes locales. Bien accueilli, la qualité de son travail commence à être reconnue.
A Flavigny,
Lydie Boulanger et Olivier Senet ont repris l'épicerie en juillet 1999. Originaire de la région parisienne, ils aspiraient depuis longtemps à vivre à la campagne où ils ont grandi. Le pas franchi, ils ne regrettent rien. L'accueil a été chaleureux, l'épicerie marche bien, une réussite due à une bonne préparation avant l'installation et à une ouverture du magasin six jours sur sept l'hiver et tous les jours de mai à octobre.
Pour
Fidès Helvig à Flavigny, ce fut un licenciement qui l'a fit quitter en juillet 1999 la région parisienne avec son mari Denis Caen et ses trois enfants. Quelques mois auparavant, elle s'était mise en lien avec trois personnes désireuses de monter un projet collectif culturel à Flavigny. Mais le montage du dossier est difficile et sur les quatre personnes au départ, il ne reste plus qu'elle au bout de quelques mois. Alors que son mari a retrouvé un travail de commercial dans la région, elle fonde une association, créé des stages de théâtre, organise la venue de chœurs musicaux sur plusieurs jours, tout ceci bénévolement. Elle s'est sentie toujours bien accueillie par la population et recherche un travail dans le secteur culturel pour apporter un
complément de revenu.
Eric Pallandre, président de l'association Zudausques Demain!, à l'initiative notamment d'un voyage d'un groupe de Zudausquois à Grèzes en été 1999, voit dans ces échanges entre villages un enrichissement pour leurs projets respectifs. Zudausques étudie la création d'une activité d'insertion par l'entretien des jardins des particuliers. Appel donc aux villages qui ont monté un projet similaire.

Deux année d'initiatives
Merlieux-et-Fouquerolles -
Les installations: cinquante nouveaux habitants création de six logements locatifs réouverture de l'école. Ouverture d'un centre culturel et de la communication dans un corps de ferme avec restaurant-gîte-cafè-musique, médiathèque-bibliothèque et maison du livre de la jeunesse (sept personnes embauchées dans ce cadre). Création d'une association pour l'animation de ce lieu occupation du centre de télétravail aménagé par la commune de jeunes travailleurs handicapés étude autour du centre permanent d'initiation à l'environnement (CPIE) d'un pôle intercommunal de l'environnement avec notamment un centre de ressources. importante fête du livre annuelle. Quelques difficultés Se battre pour faire avancer les dossiers (eau, logements… )

Sérilhac - Les installations: Une vingtaine de nouveaux habitants réouverture de la menuiserie installation d'un fabricant de sacs traditionnels réhabilitation du petit patrimoine et ouverture d'un sentier découverte reprise d'une exploitation agricole par un jeune . Quelques difficultés: Gérer et répondre à tous les courriers de candidature.

Flavigny-sur-Ozerain - Les installations : ouverture d'une galerie d'art, d'un commerce de laine/vêtements/souvenir et d'une crêperie, reprise de l'épicerie et de l'hôtel-restaurant arrivée d'une quinzaine de nouveaux habitants transformation d'un ancien oratoire en lieu de spectacle de plein air. Quelques difficultés : Faire comprendre aux porteurs de projet jusqu'où peut aller l'aide d'un petit village. Savoir qu'il faut entre 3 et 7 ans pour faire aboutir des projets communaux.

Grèzes -
Les installations : Arrivée d'une vingtaine de personnes. Création de sept logements locatifs. Création d'une association chargée de stages de théâtre et de l'accueil de groupes musicaux . En cours, création de cinq chambres d'hôtes dans l'auberge. Création d'un club d'astronomie. Quelques difficultés : Faire concorder les rêves des nouveaux arrivants et la réalité de la vie du village. Clarifier avec les porteurs de projet l'aide que peut apporter le village. Long temps d'attente pour l'instruction des dossiers de subvention

Zudausques
- Les installations : ouverture d'une épicerie et d'un café, installation d'une quinzaine de couples avec enfants ouverture d'une cinquième classe à l'école, d'un cybercentre et d'une bibliothèque ouverture du centre aéré les mercredi matin. Création de l'association Zudausques Demain! Quelques difficultés : Bien s'organiser pour choisir les candidats de l'épicerie et du café. Trouver des financements reste un parcours du combattant.

---------------Lucile Vilboux ©2001 - L'acteur rural -Tous droits réservés

Sur Le Bien Public © Copyright le 06/08/01
  • A FLAVIGNY-SUR-OZERAIN - Théâtre en août
    Jusqu'au 2 août, à partir de 19 heures, la compagnie Tribu d'essence propose deux spectacles et un dîner concert. Le premier spectacle est tiré de l'œuvre de Jehan Rictus "Le Cœur populaire". Après le dîner, spectacle de farces médiévales.. Rens. à la maison au Donataire à Flavigny (tél.03.80.96.25.34).

Sur Le Bien Public © Copyright le 10/08/01

  • Musicales en Auxois - L'amour et l'exil en chansons
    La septième édition du festival des Musicales en Auxois fera halte samedi soir à 21 heures en l'église Saint-Genest de Flavigny-sur-Ozerain autour des romances séfarades : l'ensemble « La Rosa », composé de Stéphan Carn au chant, Lionel Bourguignon aux flûtes et à la cornemuse et Michaël Santos aux percussions orientales, a rassemblé quelques uns des plus beaux chants d'amour et d'exil du répertoire judéo-espagnol.
    La chanteuse, Stephan Carn, a découvert la musique médiévale auprès de Joël Cohen, directeur de la Boston Camerata, et a poursuivi son travail au centre de musique médiévale de Paris. Elle s'est produite, notamment au festival de Dieppe, avec l'ensemble baroque de l'Aymable Iris et l'ensemble médiéval Isengrin. Accompagnée de deux musiciens, elle chantera les chants traditionnels séfarades, qui se sont épanouis à la faveur de l'osmose religieuse et culturelle des trois grandes religions monothéistes (islam, christianisme et judaïsme) du XIe au XVe siècle.
    « Toutes pétries de l'imaginaire et de la sensualité des poètes hébraïques de l'Age d'Or andalou, ces romances nous content des histoires d'amour d'une vibrante mélancolie, dont les images et les symboles renvoient toujours à une autre lecture. A l'effusion amoureuse se mêle une nostalgie plus mystique, unissant Israël à son dieu et à son destin. Les mélodies, d'une émouvante simplicité ou très exubérantes, portent admirablement les textes et exaltent leur pouvoir d'évocation. »
    La Rosa a d'ailleurs emprunté son nom à l'une d'elles. Cet ensemble se propose de vous faire partager le charme de ces chansons, « où la blessure se lit en filigrane du désir, où le souvenir du paradis perdu suit l'amour comme son ombre. » nous dit Stéphan Carn.
    Le festival des Musicales en Auxois est dirigé par Franck-Emmanuel Conte et est organisé par l'Association culturelle en Auxois avec l'aide du conseil général et du conseil régional. Tarifs : plein tarif, 90 F ; tarif réduit (étudiants, chômeurs, groupe de plus de 10 personnes, membres de l'association culturelle en Auxois), 70 F ; gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Renseignements et réservations au 03.80.96.89.13.

    et le 20/08/01

  • Cantiques, noëls miracles et merveilles
    Dans le cadre du festival Musicales en Auxois, l'église Saint-Germain de Vitteaux accueillait vendredi dernier l'ensemble le Jardin de l'Ange pour une soirée dédiée aux chants sacrés de la tradition populaire française. Ce spectacle, au titre un peu austère et inattendu en plein été de « Cantiques, Noëls, Miracles et Merveilles », a surpris par sa grande fraîcheur et l'énergie dégagée par ses vocaux repris en chœur par un public nombreux et conquis. Autour d'un répertoire d'une profonde inspiration religieuse, exprimé en français ou en langue d'oc, Sylvie Berger (chant traditionnel), Laurence Charrier (harmonium), Elsa Montbel (chant), Marie Rigaud (chant baroque), Richard Monségu (percussions) et Eric Montbel (cornemuses, flûtes, direction), ont proposé une interprétation très moderne de choraux traditionnels d'ici ou d'ailleurs, mêlant au trio traditionnel chant-cornemuse-harmonium de nombreux effets empruntés aux différentes influences musicales contemporaines.

Sur Le Bien Public © Copyright le 09/08/01

  • ALISE STE REINE - Martyre de sainte Reine - Le mystère annoncé les 1er et 2 septembre
    La tradition dure depuis des siècles : la célébration du martyre de sainte Reine donne lieu à Alise chaque année à un mystère. Pour préparer ces deux jours de fêtes, annoncés les 1er et 2 septembre prochains, l'amicale du mystère de sainte Reine tenait récemment son assemblée générale à la salle des fêtes. En présence d'une trentaine de personnes, Pierre Maillard, président, a supervisé la distribution des rôles et des tâches. Sur scène, parmi la vingtaine d'acteurs qui chaque année rejouent la tragédie de sainte Reine dans une mise de Daniel Roberjo, quatre personnes auront un rôle nouveau : Mathieu Montenot jouera le rôle de Cassius, Gérard Temmerman, celui de Mordax, Nicolas Mangonaux, celui de Lorix et Philippe Mignard celui du premier bourreau. Pour les bénévoles de l'amicale, plusieurs dates sont à retenir : les 23, 28 et 31 août à 14 h 30 seront les jours de répétition des petits gaulois. La distribution des costumes est quant à elle prévue le 29 août à partir de 15 heures. Du côté des techniciens, la préparation du théâtre des Roches débutera le lundi 27 août au matin par l'installation électrique, avant les bancs le lendemain, mardi 28, et mercredi 29 la préparation de la salle des fêtes d'Alise pour s'y replier en cas de mauvais temps. A noter également que cette année, en raison du mauvais état du mur qui surplombe l'escalier piéton, l'accès au théâtre des roches ne sera possible que depuis la route qui monte au parking.

Sur Le Bien Public © Copyright le 09/08/01

  • VISITE DES ÉGLISES DE L'AUXOIS - La messe est dite. Pour découvrir toute l'âme d'un pays, rien de tel que de se pencher sur l'art sacré qu'il recèle et dont il est toujours le reflet.
    À l'heure des premières messes, une quinzaine de personnes s'étaient donné rendez-vous dimanche dernier devant la gare de Montbard, avec la ferme intention d'aller découvrir tout ce que l'Auxois compte de trésors dans ses églises de village.
    Parmi les visiteurs, des habitués des excursions érudites, et quelques novices venus là sur la foi de la bonne réputation de l'association Bourgogne en découverte. C'est la présidente, Christine Baron-Languet, qui faisait office de guide, et la petite troupe s'est d'abord transportée à l'église Saint-Urse de Montbard. Arrivés là juste avant que la messe dominicale ne débute, les visiteurs ont pu profiter des connaissances pointues de leur guide.
    C'est la deuxième année qu'un tel périple est organisé par Bourgogne en découverte, et Christine Baron-Languet n'a pas caché qu'elle souhaitait voir l'initiative se prolonger les années suivantes. « Bien souvent, on connaît mal l'art sacré de sa propre région, et c'est dommage.
    De plus, il est souvent difficile de se faire ouvrir une église pour y jeter un œil dans les petits villages.
    Cette année, nous avons prévu de sillonner l'Auxois, en allant de Montbard à Villy-en-Auxois en passant par Alise-Sainte-Reine, Grignon, Bussy-le-Grand, la vallée de l'Ozerain, Jailly-les-Moulins, Hauteroche et Dampierre. Toute une journée qui s'achèvera au festival de peinture de Villy ».
    Le berger du troupeau
    Le programme s'annonçant riche, c'est sans faiblir que les promeneurs sont passés devant le tombeau de Buffon dans l'église Saint-Urse. Et Christine Baron-Languet n'a pas manqué de tracer brièvement les riches heures de la cité montbardoise au temps des ducs de Bourgogne. Montbard se posait alors en place forte inexpugnable aux marches du duché de Bourgogne.
    La mère de Saint Bernard y a vu le jour, et l'Angleterre d'Henri IV s'y lia à la Bourgogne des ducs à la fin du XIVe siècle. Autant de splendeurs passées dont on pourrait presque sentir encore la présence à parcourir les allées de Saint-Urse malgré ses fresques récentes et ses nombreuses reprises architecturales.
    En passant par le parc Buffon, dans un silence studieux, prenant notes et photos, les visiteurs ont appris ce qu'il fallait savoir du « berger Daubenton » dont la statue agrémente le parc.
    Le périple s'est poursuivi dans la même soif d'apprendre et de découvrir, en direction de Nogent-lès-Montbard et de ses rues pittoresques.
    Le soir à Villy-en-Auxois, au moment de rejoindre le festival de peinture qui s'y tenait, Christine Baron-Languet s'est vue remettre la médaille de la SPEF (Société pour la protection et l'esthétique de la France), des mains de la présidente Paule Albrecht. Preuve s'il en fallait pour les visiteurs que leur guide du jour méritait la reconnaissance due aux pédagogues érudits.

--------------- Renaud Busenhard

Sur Le Bien Public © Copyright le 09/08/01

  • VENAREY-LES-LAUMES - VENAREY LES LAUMES COMMERCES - Une boulangerie de plus dans la commune
    Les clients qui venaient acheter leur pain vendredi à la boulangerie de la Gare auront été surpris : il y avait foule à 18 h 30 pour l'inauguration officielle de la deuxième boulangerie d'Isabelle et Francis Labarthe. Anciennement ceux de l'horlogerie-bijouterie Bobillier, les locaux ont été réaménagés pour permettre ce développement qui représente un investissement global d'un peu plus d'un million de francs. En termes d'emploi, l'embauche d'une nouvelle vendeuse a porté à 9 l'effectif total de la boulangerie Labarthe, qui offre également un deuxième poste de vendeuse et deux postes de boulangers. Très émus, Francis et Isabelle Labarthe ont cédé la parole à Pierre Guez, directeur de Dijon-Céréales et président des Minoteries dijonnaises, qui rappelait l'importance de la demande de traçabilité des consommateurs : de la production céréalières autour de Venarey-Les Laumes, en passant par la collecte et le stockage des céréales, la transformation en farines, puis en pains ou pâtisseries, le groupe Dijon-Céréales est présent dans toute la filière. « L'opportunité d'un site favorable » réaménagé par l'extension du supermarché, selon Gérard Millon, directeur des minoteries dijonnaises, a été saisie pour ouvrir un deuxième magasin en plus de celui installé rue Marcellin Berthelot. Concluant cette inauguration, Patrick Molinoz, maire et conseiller général, a pour sa part relevé « le signe d'un nouveau dynamisme économique ».

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  • SORTIR AU CINÉMA : Films et Horaires

Semur-en -Auxois: L’ETOILE
6, rue du Lycee, 21140 SEMUR EN AUXOIS.
Tel: 03 80 96 62 44. Fax: 03 80 97 31 03.

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allociné.com

Montbard: LE PHÉNIX
33, rue Abrantes, 21500 MONTBARD
Tel: 03 80 92 49 00. Fax: 03 80 92 48 81

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