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"Le Chocolat" film du Réalisateur : Lasse Hallström avec Juliette Binoche, Lena Olin, Alfred Molina, Johnny Depp... tourné à Flavigny en Avril/Mai 2000 sort dans les salles de France. Samedi 3 mars, projection spéciale à l'Étoile Cinéma de Semur en Auxois, pour les habitants de "Lansquenet" (nom de Flavigny dans le film) et l'ensemble des figurants.

Résumé : Lansquenet est un petit village au cœur de la France où la vie s'écoule, paisible et immuable depuis des siècles. Nous sommes dans les années 50 et l'arrivée d'une mystérieuse jeune femme, Vianne Rocher (Juliette Binoche) et de sa fille Anouk (Victoire Thivisol) va tout bouleverser. Dans sa confiserie, qu'elle loue à la rugueuse Armande Voizin (Judi Dench), Vianne va bientôt proposer d'irrésistibles friandises. Car Vianne semble posséder le don de deviner les désirs cachés de ses clients et de les satisfaire avec des recettes dont elle a le secret. Beaucoup s'abandonnent à son charme et succombent à ses délices sucrés, comme la pauvre Joséphine Muscat (Lena Olin), mariée au cafetier Serge (Peter Stormare), qui la bat et la maintient dans un état de semi-folie. Guérie par les chocolats de Vianne, Joséphine rejoint bientôt la petite échoppe pour y travailler, et les fabuleux chocolats ne se contentent plus d'enchanter les papilles, mais soignent les espoirs perdus et réveillent des sentiments inattendus dans les cœurs. Tout cela n'est pas du goût de l'aristocratique comte de Reynaud (Alfred Molina), le maire, convaincu que les chocolats menacent l'ordre et la moralité du village, qui se partage bientôt en deux camps. L'exacerbation des sentiments va trouver son point culminant avec l'arrivée de Roux (Johnny Depp), un musicien baladin qui ne restera pas insensible longtemps aux charmes de la belle chocolatière.....

  • PREMIERE, Mars 2001

"Fable trop sucrée" ©
"Ce n'est pas parce qu'il retrouve son héros de Gilbert Grape (…), que l'inspiration revient…Tout ceci sous une couche d'humanisme un peu athée aussi niais que philosophiquement correct. Avec cette bizarrerie très bizarre qui veut que les campagnards profonds s'entreparlent anglais (fort bien d'ailleurs) entre deux Bonjour, Monsieur le Comte, how you do ? Reste la musique de Rachel Portman, grâce à laquelle on attend la fin de cette leçon de morale sans trop de difficultés…Tout ça sent le film de Noël (staring le chocolat donc) qui n'aurait pas été prêt à temps… et déjà trop ramolli pour atteindre Pâques (le 15 avril)" (Jean-Yves Katelan)

  • CINELIVE, Février 2001

"Le chocolat est le personnage principal de cette fable moraliste et mièvre, déconseillée aux spectateurs fragiles du foie." ©
"Pas de doute : c'est un conte de fées. Gentil tout plein, mais terriblement mou, sans relief et vraiment trop sucré. Trop de chocolat, pas assez de sel." (Sandra Benedetti) Lire l'article

  • REPERAGES, Février 2001

"Indigeste, grotesque..." ©
"Il était une fois un réalisateur suédois exilé à Hollywood venant élever, dans la France profonde des années 50, un village de carton-pâte pour y jouer une variation sur la lutte de la tradition obscurantiste et de la tentation des plaisirs inoffensifs de l'existence. Faute d'un Festin de Babette du terroir, c'est une indigeste somme involontairement kitsch qu'il livre,
sombrant peu à peu dans le grotesque, ce qu'aggrave encore une carence totale de direction d'acteurs."(CC)

  • LE MONDE, 27 Février 2001

"Une sucrerie aux ingrédients indigestes" © "Cette critique de l'esprit de clocher est louable, mais la caricature de ce petit village réduit à un spectacle de marionnettes et le propos prétendu politique de cette comédie sont traités avec tant de vacuité que Le Chocolat
ennuie." (S. Bd)

Ce qu'en dit la Presse

  • SYNOPSIS, Mars-Avril 2001

"Fort indigeste" ©
"Tout y paraît en effet vieillot, de sa narration à sa mise en scène, de son humour à sa poésie… Le scénario peine à transposer en images convaincantes ce monde d'opérette. Un travers qui n'arrange guère l'utilisation d'une voix off ponctuant régulièrement le récit de ses commentaires doucereux… A confondre univers naïf et naïveté du discours, le film finit même par rendre caricaturaux et presque benêts ses nombreux personnages, à commencer par celui de la chocolatière, pasionaria dont on comprend mal qu'elle puisse espérer faire évoluer un microcosme aussi borné… C'est finalement par sa cascade de bons sentiments que ce Chocolat se révélera fort indigeste…" (Eric Quéméré)

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