• LE FILM « CHOCOLAT » BIENTOT SUR LES ÉCRANS...

FLAVIGNY-SUR-OZERAIN, décor de cinéma hollywoodien... Tourné en partie en avril et mai dernier, Chocolat en français dans le titre, Le chocolat en version française, avec Juliette Binoche, devrait être projeté à Montbard à partir de mi-mars.
Au moins autant que le Chocolat (le film), c’est la convivialité que les figurants s’attendent à retrouver le 3 mars : le plaisir d’être ensemble lors d’une projection qui leur est réservée au cinéma de Semur. Les membres français de l’équipe de production devraient être là eux aussi. Le lendemain, dimanche 4 mars à partir de 14 h 30, le carnaval de Flavigny sera encore un de ces moments de fêtes appréciés, sur le thème du cinéma.
Tandis qu’à la fabrique d’anis une importante commande à destination des Etats-unis se prépare, Côte-d’Or Tourisme, en partenariat avec l’office de tourisme de Dijon et du comité régional du tourisme, s’est d’ores et déjà mis au travail pour faire visiter l’Auxois à la presse internationale.
Qu’est-ce qui a changé ?
Car après les retombées économiques directes, de l’ordre de 5,5 à 5,7 millions de francs, commencent des bénéfices indirects difficilement chiffrables. Qu’est-ce qui a changé à Flavigny ? Rien en apparence sauf que les conditions sont créées pour qu’à la suite d’Annick Riquet, présidente des Musicales en Auxois, l’invitation soit lancée : « vous avez vu Flavigny au cinéma ? Il y a mille autres villages comme ça ici, venez voir » convie-t-elle. Projetée sur les écrans aux quatre coins du monde, l’image du village perché sur son éperon rocheux, enserré dans ses murailles, aux ruelles pentues et tortueuses, plaît d’abord à ses habitants pour « l’expérience unique » qu’évoque ce tournage.
Le maire confirme ce dont tous témoignent : « il y avait une excellente ambiance grâce notamment à Lasse Hallström, un gars relax » dit-il, qui préférait son vélo au navettes pour relier le camp de base et le village. Quand ce fut fini, « il y eut même un coup de blues » souligne Sylvie Bondivena, 45 ans. Avec son mari, Dominique, et leurs deux filles, Elodie, 18 ans, et Faustine 14 ans, toute la famille a été de l’aventure du tournage. Pour lui, « le plus important c’est que des gens en retrait des animations habituelles sont venus participer ».
Cinq fois nominés aux 73èmes oscars (1), Chocolat est sorti en décembre aux Etats-Unis. Depuis du courrier est arrivé à Flavigny-sur-Ozerain : « on vous a vu au cinéma ! » écrit-on à Jenny Brigand, 72 ans, figurante et au générique, et qui tient une chambre d’hôte à Flavigny. D’autres se sont étonnés auprès d’un de leur compatriote installé ici : « c’est vraiment comme ça ? ». Presque, les décorateurs ayant ajouté des commerces et échoppes là où les devantures sont closes. Quant aux Oscars, la remise des récompenses est prévue le 25 mars.

(1) Le Chocolat est nominé pour remporter les trophées suivants : «meilleur film», «meilleur actrice» pour Juliette Binoche, «meilleur second rôle féminin» pour Judy Dench, «meilleure musique originale» pour Rachel Portman et «meilleure adaptation» pour Robert Nelson Jacobs.
Synopsis : au cours des annéees cinquante, dans un petit village français, à la sortie de l’hiver, en plein carême, une jeune femme mère célibataire débarque avec sa fille à Lansquenet-sous-Tannes et ouvre une chocolaterie au grand dam des partisans du respect des traditions. Le comte en particulier, maire de Lansquenet, veut faire plier cette étrangère rebelle. Mais à l’expérience de nouveaux plaisirs, toute la population n’est pas aussi virulente.

----------© Le Bien Public

Jean-François Dubois veut défendre un « canton oublié »

Tourisme, accueil, lutte contre le chômage sont quelques uns des chevaux de bataille du candidat Jean-François Dubois, en campagne pour tenter d’enlever le siège de conseiller général du canton de Venarey-Les Laumes.

Ce chômeur de 54 ans, habitant le chef-lieu, et dont c’est la première candidature, estime que le cumul des mandats est une chose plus que regrettable pour un élu.« Il me semble que le maire d’une commune ne peut en aucun cas, sauf s’il est retraité, s’occuper de sa ville, de son village et du canton où il est élu », souligne-t-il. M. Dubois jure ainsi « de ne prendre aucun autre mandat » s’il est élu conseiller général.
Le TGV en question
Le candidat assure en outre qu’il militera de toutes ses forces « pour faire arrêter plusieurs TGV en gare des Laumes-Alésia ». « Des propositions ont été faites par la direction de la SNCF, hélas, elles n’ont pas été suivies par des réponses positives des élus actuels », constate-t-il. Jean-François Dubois affirme qu’il n’est « pas un politicien » et qu’il n’est « lié à aucun parti ».
« Je connais les problèmes de beaucoup de professions, dit-il, et suis de tout coeur avec les habitants de ce canton qui semble oublié. »